🐾 Blog canin : éducation et comportement du chien 📖

Karine Bigot (Forestier)
Éducateur canin et comportementaliste à domicile Oise & Val-d’Oise 

📞07.81.13.16.11 
     
✉️karine.bigotf.educateurcanin@gmail.com

📱 Sur mobile: cliquez sur le menu  ≡  (en haut à droite) pour accéder aux pages du site

Retrouvez-moi aussi sur WhatsApp, Facebook et Instagram 

Bienvenue sur mon blog canin, dédié à l’éducation et au comportement des chiens dans le Val d’Oise et l’Oise.
Vous y trouverez des conseils pratiques pour comprendre votre chien, gérer certains comportements, et renforcer votre relation au quotidien.
Chaque article aborde un problème concret rencontré par les maîtres et propose des solutions basées sur mon expérience de comportementaliste et éducateur canin.
Parcourez les articles pour apprendre pas à pas, et n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez un accompagnement personnalisé.

éducation

Éducation et comportement du chien à domicile : cours sur mesure

18/11/2025

Éducation et comportement du chien à domicile : cours sur mesure

Ayant travaillé longtemps en club, j’ai acquis une solide expérience en éducation canine et en gestion du comportement des chiens. Mais j’ai rapidement constaté que certains problèmes ne pouvaient pas être correctement résolus dans un cadre collectif. Voir mon parcours ici : ➡️

Exemples de situations problématiques

  • Chiens réactifs à tout ce qu’ils croisent dans la rue ou au chien du voisin qui aboie.
  • Problèmes d’éducation qui ne se manifestent pas sur le terrain, où le chien peut être exemplaire, mais qui apparaissent dès qu’il retrouve son environnement quotidien.
  • Comportements multiples qui semblent maîtrisés en cours collectif, mais qui réapparaissent dès que le chien est chez lui ou en balade.

Pourquoi travailler à domicile

Pour ces chiens, il est indispensable de travailler directement à domicile, dans leur environnement propre : la maison, le quartier, les lieux qu’ils fréquentent régulièrement.

Avantages des cours particuliers à domicile

  • Observer le chien là où ses comportements problématiques apparaissent réellement.
  • Corriger ces comportements sur mesure, adaptés à chaque chien et à chaque famille.
  • Proposer des cours particuliers flexibles, selon les besoins du chien et les disponibilités des propriétaires.

Ce type d’accompagnement garantit que l’éducation et la gestion du comportement se font dans le contexte réel du chien, là où il vit et évolue au quotidien. Vous pouvez retrouver mes prestations ici:➡️ 

Éducation canine : les bases pour un chien équilibré et bien élevé

18/11/2025

Éducation canine : les bases pour un chien équilibré et bien élevé

Éducation canine : les bases indispensables pour un chiot et un chien équilibré

L’éducation d’un chien ne consiste pas à le « dresser » ou viser la perfection. Il s’agit d’apprendre à vivre ensemble sereinement, avec des règles claires et une communication cohérente. Une fois ces bases en place, l’apprentissage du chien devient plus simple et efficace, et votre compagnon devient équilibré.
Il y a de nombreux tuto sur internet très bien fais. Je ne fonctionne pas "contre" mais "avec" car ils peuvent être utile et vous aidez entre deux séances. Je propose de faire le tri dans ceux qui sont utiles et ce qui relèvent de l'absurde. 

Les fondamentaux pour un chien équilibré

Points pratiques essentiels

  • Un rappel fiable : votre chien revient à l’appel, même en présence de distractions. (un exercice humainement difficile à mon sens).
  • La marche en laisse sans tension : des promenades agréables pour vous et votre chien.
  • La propreté : un intérieur propre et un chien serein.
  • La gestion de la solitude : éviter l’anxiété et les comportements destructeurs.
  • Un chien gérable en situation excitante : visites, jeux, rencontres avec d’autres chiens.

Ces fondamentaux représentent 80 % du confort de vie avec votre compagnon et sont la base pour éduquer un chiot ou un chien adulte.

Les erreurs fréquentes qui freinent l’apprentissage

Habitudes à éviter

  • Changer les règles selon les jours.
  • Attentes trop élevées pour un chien débutant.
  • Corriger au mauvais moment.
  • Répéter des ordres que le chien ne comprend plus.

Souvent, le chien n’est pas “têtu”, il est simplement perdu.

Comment progresser efficacement chez soi

Principes simples pour l’apprentissage du chien

  • Séances courtes et régulières.
  • Signal clair et cohérent.
  • Environnement simple au départ.
  • Difficulté progressive pour ne pas saturer le chien.

La prévisibilité facilite grandement l’apprentissage et assure un chien équilibré.

Quand faire appel à un éducateur canin? Mon fonctionnement

Avant l’arrivée du chiot

je vous donnerai des conseils gratuits pour ses premiers jours à la maison et fixerai une première séance.

À l’arrivée du chiot

Laissez le découvrir les lieux pendant 7 à 15 jours avant de commencer un accompagnement structuré.

En cas de difficultés

 si des problèmes apparaissent ou si le chien ne progresse plus.

vous pouvez retrouver mes prestations ici : ➡️

𝐋𝐚 𝐜𝐚𝐠𝐞 : 𝐜𝐞𝐭 𝐨𝐛𝐣𝐞𝐭 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐚𝐝𝐨𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫

06/11/2025

𝐋𝐚 𝐜𝐚𝐠𝐞 : 𝐜𝐞𝐭 𝐨𝐛𝐣𝐞𝐭 𝐪𝐮’𝐨𝐧 𝐚𝐝𝐨𝐫𝐞 𝐝𝐞́𝐭𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫

La “cage”, ou “crate” comme disent les anglo-saxons, traîne une sale réputation. Elle divise, choque, fait hurler les réseaux. Pourtant, ce n’est pas l’objet le problème, mais ce qu’on en fait.
En France, peu d’études systématiques et récentes existent sur le bien-être animal, l’éducation et le comportement canin. Pour compléter nos connaissances, il faut souvent se tourner vers l’étranger ou vers l’expérience personnelle.

𝟏 – 𝐋𝐞𝐬 dérives

Les dérives sont nombreuses et graves. Ce sont elles qui ont sali l’image de la cage.

  • 🚫 La dérive de facilité : enfermer le chien pour “avoir la paix”, sans travailler sur la propreté ou le comportement.
  • ❌ La dérive de punition : “tu as fait une bêtise, va dans ta cage !” Erreur totale. La cage devient un lieu d’angoisse, alors qu’elle devrait être synonyme de calme.
  • ⚠️ La dérive d’ignorance : beaucoup copient ce qu’ils voient sur Internet. Un chien calme dans une cage n’est pas le fruit du hasard, mais d’un apprentissage progressif et positif.
  • 🚨 La négligence : laisser le chien enfermé dans une cage sans raison, pendant de longues heures, au point qu’il fasse ses besoins dedans. Pire encore, certains font vivre le chien dans la voiture, cage incluse, comme si c’était son quotidien.

➡️𝐋’𝐚𝐧𝐭𝐡𝐫𝐨𝐩𝐨𝐦𝐨𝐫𝐩𝐡𝐢𝐬𝐦𝐞
Une autre dérive fréquente vient de l’anthropomorphisme : projeter nos émotions et notre façon de penser sur le chien. On croit souvent qu’il “s’ennuie” ou “souffre” parce qu’il est dans une cage, alors que pour lui, cet espace peut être un refuge et un moyen de sécurité.
L’anthropomorphisme pousse parfois à retirer totalement la cage, ou à juger l’animal sans comprendre ses besoins réels, ce qui peut compliquer la gestion du stress, de l’anxiété ou de la destruction.

𝑷𝒖𝒃𝒍𝒊𝒄𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒆𝒕 𝒈𝒖𝒊𝒅𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒕𝒆𝒓𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒖𝒙

Bien que quelques guides et articles solides existent au Royaume-Uni ou aux États-Unis — comme ceux de :

— qui décrivent la cage comme un refuge sécurisant et non comme un outil de punition, en France, il n’existe pas de publications équivalentes sur l’usage domestique de la cage (les organismes français comme la SCC, la Fondation 30 Millions d’Amis ou le CNR-BEA abordent le bien-être canin, mais pas spécifiquement le crate training).

𝟐 – 𝐒𝐨𝐧 𝐮𝐭𝐢𝐥𝐢𝐭𝐢𝐭é

𝑨 – 𝑳𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒏𝒔𝒑𝒐𝒓𝒕

🚗 La DDPP impose le transport en cage pour la sécurité de l’animal. Elle doit être assez grande pour que le chien puisse se lever, se retourner et s’allonger confortablement.
En cas d’accident, elle protège le chien : pas d’éjection, pas de panique, pas de fuite dangereuse.

J’ai longtemps refusé la cage, voulant que mes chiens soient libres.
Jusqu’au jour où j’ai fait deux tonneaux avec mon berger allemand dans le coffre. Les pompiers ont refusé d’approcher : “On ne sait pas comment il va réagir.” J’ai dû le sortir moi-même.
Une autre fois, ma border collie a failli être éjectée lors d’un freinage brutal. Puis j’ai vu un chien projeté d’un coffre après un accident : il n’a pas survécu. Depuis, je ne discute plus l’utilité de la cage en voiture.

𝑩 – 𝑳𝒂 𝒅𝒆𝒔𝒕𝒓𝒖𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏

💥 On croit souvent “mon chien est sage, il ne détruit pas”. Jusqu’au jour où il le fait.
Au-delà des dégâts matériels, il y a le risque pour lui : occlusions, blessures internes, intoxication, électrocution.
La cage protège le chien de lui-même, surtout en période d’apprentissage ou de jeunesse. Ce n’est pas un enfermement : c’est un sas de sécurité.

𝑪 – 𝑳𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒑𝒐𝒓𝒕𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕

Certains chiens ont besoin d’un espace réduit pour se sentir en sécurité.
Hyper vigilants, anxieux, chiots surexcités : réduire l’environnement les aide à se poser.
La cage devient un repère, un cocon 💤, pas une prison. Avec un apprentissage correct, elle devient un espace choisi par le chien lui-même pour se reposer.

J'ai vu un avant après chez des clients qui ont proposé la cage à leur chien :
anxieux, destructeurs, hyper vigilants
➡️MAIS bien sur c'est à faire avec précaution et ne pas crée encore plus de problème comme je l'ai vu en passant derrière X personne ou X éleveur : le conseil doit être adapté au chien si ça l'aide ou pas et non une généralité. Et bien sur doit être accompagné d'un travail sur le comportement rencontré.

𝑫 – 𝑳𝒂 𝒑𝒓𝒐𝒑𝒓𝒆𝒕𝒆́

Certains utilisent la cage pour apprendre la propreté. Cela fonctionne, car un chien évite de faire là où il dort.
Je ne l’ai jamais fait, préférant la méthode observation 👀, sorties régulières et cohérence. La cage peut aider, mais elle ne remplace jamais la présence et l’éducation.

𝟑 – 𝐌𝐨𝐧 𝐞𝐱𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞

J’ai vécu avec quatre chiens en appartement : trois malinois et une border collie.
Pas de cage à la maison, seulement dans la voiture. Et pourtant, quand je laissais le coffre ouvert, cages ouvertes, je les retrouvais souvent dedans, roulés en boule, paisibles. Même avec accès à la maison et au canapé, ils choisissaient la cage.

Plus tard, en maison, il ne restait que deux malinois, puis une seule, Urban, déjà âgée. Elle s’est mise à déprimer. J’ai alors adopté Mandy, une jeune croisée labrador de cinq mois.
Et là, j’ai découvert la destruction — la vraie. Lunettes, télécommandes, vêtements, ustensiles… tout y passait. Ce n’était pas du stress ni de l’ennui : juste une boule de malice, fugueuse, voleuse, destructrice… mais tellement attachante. Elle n’a jamais cessé ses bêtises jusqu’à ses 12 ans.

✨j'ai pu gérer tout ce qui a été ingurgité (bout de verre de lunettes, clé wifi, clé usb, piles, morceaux de louche, etc etc ) grâce aux conseils de mes anciens vétos (et les nouveaux ont la même astuce bien sur)
❗Pour mac : il a volé une chaussette et occlusion opération en urgence et prise très tôt donc pas d'intestin nécrosé : 1500 euros (c'est le minimum) et une complication à la cicatrisation.

Quand j’étais là, la cage était ouverte, et elle allait dormir dedans. Mais elle profitait de la moindre occasion — une douche, un détour — pour faire des bêtises derrière mon dos, parfois même sous mon nez. La cage a surtout servi à la protéger de ses propres bêtises quand j’étais absente. Elle n’a jamais été une punition.
Quand elle est décédée, j’ai enlevé sa cage. Les autres chiens allaient souvent s’y reposer, et la cherchaient ensuite. J’en ai remis une pour qu’ils puissent continuer à y aller quand ils le souhaitent. Aujourd’hui, ils y dorment tour à tour, malgré le canapé et leurs autres coins “dodo”. La cage n’est plus une contrainte : c’est un refuge qu’ils choisissent eux-mêmes.

❗En vieillissant : morphy gère de moins en moins bien ses TOC et son hyper sensibilité aux bruits.
Morphy préfère être en cage quand je m'absente maintenant, avant il était mieux en liberté mais ses TOC se sont accentués. Réduire l'espace l'aide à mieux gérer le bruit et tout ce qui le perturbe quand je ne suis pas là et ---------> moins de mutilations !

𝐂𝐨𝐧𝐜𝐥𝐮𝐬𝐢𝐨𝐧

La cage n’est ni un instrument de punition, ni un simple meuble.
Les dérives existent, souvent par ignorance ou facilité, et elles peuvent tourner au drame si on oublie le respect et les besoins du chien. Mais utilisée correctement, elle protège, rassure et offre un espace choisi à l’animal.
Mon expérience montre que ce n’est pas la cage qui limite le chien, mais la manière dont on l’utilise.
Elle a permis de sécuriser la voiture, de préserver ma chienne et surtout d’offrir un refuge à mes chiens — même à celle qui est restée chipie créative jusqu’au bout. La cage, ouverte, accessible et respectée, devient un allié, un espace de repos volontaire et choisi, pour le bien-être de tous. 🐾


Vous rencontrez des problèmes d'éducation et/ou de comportement rendez vous sur ma page prestations ici : ➡️

Malinois : trop intelligents pour vos clichés!

03/11/2025

Malinois : trop intelligents pour vos clichés!

Introduction

Le Malinois souffre d'une réputation de chien ingérable, hyperactif, réservé aux pros. Faux.

Ce texte démonte les idées reçues et raconte la vraie vie avec eux : celle d’un chien brillant, sensible, équilibré… quand l'humain arrête d’en faire trop.

J'ai entendu beaucoup de choses, j'en ai lu tout autant, mais rarement la réalité de la race et de ses besoins.

Alors au lieu d'expliquer ce qu'il faut faire avec eux, je vais prendre le problème dans l'autre sens.

Idées reçues sur le Malinois

✨ Il faut qu'il court 2h par jour : ❌ Faux !

Après deux heures ce sera 3h : créer de l'endurance crée une demande. Une promenade de 30 mn, 1h selon le type de promenade suffit. Il y a la dépense physique (après 15 mn à faire l'andouille), il va renifler, explorer. Ça, c'est de la bonne fatigue et du bon équilibre.

✨ Il lui faut beaucoup de stimulation : ❌ Faux !

Plus il est stimulé, moins il se repose. Trouver un juste milieu quand on parle de stimulation.

✨ C'est un chien difficile, intelligent mais difficile : ❌ Faux !

Son intelligence le rend "difficile" ? Pour ma part, ça le rend facile quand on prend en compte cette intelligence dès chiot. Ils apprennent tout très vite, c'est donc à l'humain de retenir cette information primordiale : il apprend tout... même le pas bon, et très vite. Donc prenez la bonne route dès le début.

✨ C'est un chien avec qui il faut être dur : ❌ Faux !

Il faut être juste ! N'allez pas dans l'outrance ni au-delà du raisonnable. S’il fait une bêtise, c'est un chien qui impacte le manque d'intérêt de son maître à 100 % (testé et approuvé sur tous mes Malinois).

✨ C'est un chien qui écoute bien : ❌ Faux ! (mais nuance)

Plus vous noyez les indications dans des phrases, plus vous le perdez : il entend blablablablabla. Si vous l'interpellez avec son nom en lui donnant une indication claire, ça fonctionne. Mais si vous commencez à faire des mélanges, vous le noyez dans plein d'informations.

✨ Le "NON" sur le Malinois, ça fonctionne ? ❌ Faux !

Ils ont un niveau de vocabulaire XXL : le "NON" est une zone grise. Non... quoi ? Mais un "lâche", "pas toucher", ça fonctionne carrément mieux que "NON".

✨ Il faut lui jeter le jouet ou la balle pour l'occuper : ❌ Faux (ou presque)

Lui jeter la balle pour qu'il aille nager, oui, c'est motivant. Mais lui jeter la balle pour l'occuper ? Non. Le Malinois n'est pas ramasseur de balles à Roland-Garros ! Ça n'a pas spécialement d'utilité : de lui-même il court facilement, aime explorer, et demande une vraie stimulation. Et franchement... ils sont intelligents, alors mettez-vous à leur niveau (merci pour eux). J'en ai vu développer des TOC avec le lancer de balles où, au final, le maître n'existe plus — juste la balle.

Vivre avec des Malinois au quotidien

Expérience personnelle sur 7 Malinois et 2 de plus pour ma deuxième maman : nous avons des chiens tranquilles à la maison, qui dorment. Dehors, c'est l'endroit où ils font les andouilles entre eux ou seuls.

J'ai été confinée (comme tout le monde). J'ai été plâtrée sans pouvoir les sortir, donc ils n'avaient que le jardin et la maison. Comme je n'ai pas surstimulé mes chiens chiots, ils sont habitués à se poser, à dormir et à savoir... ne rien faire !

Ils sont autonomes dans le jeu. Se fatiguent à la stimulation mentale ou avec l'apprentissage de nouveaux exercices (bon, il a fallu que je fasse preuve d'imagination). Ils n'ont pas de rituels et sont nomades : heures de repas aléatoires, lieu de la gamelle selon ce que j'ai prévu, lieu pour dormir pareil.

Voilà ce que j'ai montré à mes chiots dès leur arrivée : il y a du calme, du mouvement, de l'apprentissage. La vie, c'est des découvertes aussi, ce n’est pas un long fleuve tranquille (vu ma vie, lol).

Conclusion

Stop à la surstimulation, aux promenades XXL. Laissez-les souffler, sinon le jour où vous n'êtes pas disponibles, occupés ou autre, il va perdre pied — et un accident arrivera. Il se retrouvera chez un “gogo” de l’éducation qui dira “oh là, c’est du Malinois” et hop, direction le véto pour une mise sous fluoxétine... pour le shooter, rien de plus.

Vis ma vie avec mes Malinois, c’est pas rose tous les jours depuis Morphy et Rhapsody. Alors je dirais : vous auriez dû vivre ma vie avec mes Malinois x3 + Border Collie dans un appartement de 48 m² au 9e étage d'une tour — sans aucun problème de destruction ni de comportement. Ils m'ont suivie partout (ou pas 😉), ont dormi à l'hôtel, m'ont accompagnée dans des moments difficiles, ont accepté d’attendre dans la voiture plus longtemps que prévu.

Ils ont tous eu en commun :
- une éducation claire dès leur plus jeune âge,
- une dépense physique et mentale régulée.

❗Retrouvez mon parcours avec mes malinois ici : ➡️

Les règles d’or en éducation canine : mythes, dominance et méthodes modernes

29/10/2025

Les règles d’or en éducation canine : mythes, dominance et méthodes modernes

Introduction

On entend souvent parler des “règles d’or” : le chien mange après les humains, il ne doit jamais demander de caresse, il ne passe jamais devant dans les escaliers…
Ces principes prétendent assurer l’obéissance ou la “dominance” du maître. En réalité, ils n’ont rien à voir avec la hiérarchie et sont aujourd’hui considérés comme obsolètes.

Chez moi, mes chiens passent parfois devant dans les escaliers, mangent avant moi, dorment sur le lit ou le canapé, jouent dans le salon et reçoivent une friandise avant le coucher.
Tout se passe bien, car ils vivent dans un cadre clair, basé sur la cohérence et le respect.

Ces pratiques montrent que l’on peut être flexible sur le quotidien tout en maintenant des limites essentielles.

D’où viennent ces règles ?

Dans les années 70-80, des chercheurs ont observé des meutes de loups en captivité et ont extrapolé leurs conclusions aux chiens domestiques. Problème : les loups en captivité ne reflètent pas le comportement naturel des loups sauvages, et les chiens domestiques ne sont pas des loups.

Ce que disent les recherches récentes en France et à l'étranger

Thierry Bedossa : Vétérinaire comportementaliste, formateur.

Approche scientifique et bienveillante de l’éducation canine, rejette la dominance humain chien, favorise coopération et renforcement positif.

Comportement et bien‑être du chien : Une approche interdisciplinaire (2020)

Isabelle Vieira : Vétérinaire comportementaliste.

Critique de la dominance et de la hiérarchie, éducation basée sur le respect et la sensibilité du chien.

 Extrait : Le chien est un être sensible qui mérite mieux que la hiérarchie

Alice Mignot: Éthologue et psychologue clinicienne.

Démystifie la notion de dominance, promeut coopération et compréhension mutuelle entre humain et chien.

Mon chien est dominant : pourquoi le terme de dominance est obsolète

John W. S. Bradshaw, Emily J. Blackwell et Rachel A. Casey sont des références reconnues en comportement canin. Ils se spécialisent dans la cognition, l’éducation et le bien-être des chiens, et leurs travaux, largement cités, servent de base scientifique pour les pratiques modernes d’éducation canine et d’étude des interactions humains chiens.

Les chiens ne cherchent pas à dominer les humains (Schilder & van der Borg, 2009, Journal of Veterinary Behavior).  


Barry Eaton est un consultant et formateur en comportement canin britannique, spécialisé dans l’éducation des chiens, notamment des chiens sourds. Il critique l’usage de la théorie de la dominance dans le dressage et promeut des méthodes basées sur la compréhension du comportement réel des chiens. Il a publié des ouvrages comme Dominance: Fact or Fiction? et Hear, Hear!, et intervient comme conférencier en Europe, influençant l’évolution des pratiques d’éducation canine. Ses livres et conférences sont cités par les professionnels et associations européennes, et il est considéré comme une référence pour l’entraînement des chiens sourds et l’éducation canine moderne
La dominance est souvent mal interprétée et l’éducation coercitive n’est pas nécessaire
(Barry Eaton, Dominance in Dogs: Fact or Fiction?, 2020). 

Clive Wynne est un chercheur en comportement animal britannique, spécialisé dans les chiens. Il étudie l’apprentissage, la cognition animale et les interactions humains chiens. Il a fondé le Canine Science Collaboratory à l’université de l’Arizona et a publié plusieurs ouvrages sur la psychologie canine et la domestication des chiens. Ses travaux sont largement reconnus, cités internationalement, et ont influencé la compréhension moderne du comportement et de l’apprentissage des chiens. 

Le mythe de l’“alpha dog” chez les chiens domestiques est déconstruit par l’Arizona State University (Clive Wynne, 2021 (ASU))


Appliquer les méthodes basées sur la dominance peut donc stresser le chien et fragiliser le lien avec son maître.

Les règles emblématiques et leur réalité

Le chien mange après les humains

Ancienne règle : il ne doit pas manger avant le maître.
Réelle approche : vous pouvez instaurer un rituel pratique. Donner à manger avant pour surveiller la digestion, sans problème.

Pas de friandise ou de caresse si le chien le demande

Ancienne règle : ne jamais céder à ses demandes.
Réelle approche : répondre à ses demandes fait partie du lien. Mes chiens reçoivent un biscuit avant le coucher ; ça n’a rien à voir avec la soumission.

Ne jamais passer devant aux portes ou escaliers

Ancienne règle : le maître passe toujours en premier.
Réelle approche : laisser passer le chien en premier est souvent plus pratique et ne crée aucun problème.

Contrôle total du début et de la fin des interactions

Ancienne règle : le maître décide de tout.
Réelle approche : un cadre clair suffit, mais on peut rester flexible selon le moment et l’humeur.

Ne jamais jouer au sol

Ancienne règle : s’abaisser est interdit.
Réelle approche : jouer au sol renforce le lien et facilite la communication.

Alternatives modernes

Aujourd’hui, l’éducation canine se base sur :

  • Renforcement positif : récompenser les comportements souhaités plutôt que punir.
  • Respect des besoins et émotions : comprendre ce qui motive le chien.
  • Cadre clair et flexible : limites cohérentes, sans violence.
  • Choix personnels des maîtres : routines, friandises, accès au mobilier, jeux… tout est modulable selon le confort et le plaisir de chacun.

Conclusion

Ces règles anciennes sont des mythes persistants. Elles ne reflètent ni la réalité du comportement canin, ni les pratiques modernes. En remplaçant la dominance par le respect, la coopération et le renforcement positif, on obtient des chiens heureux, confiants et bien dans leur vie, et une vie quotidienne plus simple et agréable pour le maître.

Cas concrets de 1978 à 2025 :
Premier chien de famille un berger allemand : je dormais dans ses pattes, il dormait sur mon lit, il mangeait avant nous, il avait un os à moelle ou un fémur pour le plaisir, il avait des caresses quand il en demandait. Il a fait de l'éducation en club canin et du ring. 
Ceux qui ont suivi dont le mien ont été traités de la même manière.
Viens ma vie avec mes propres chiens : une border collie, 7 malinois et x labrador 
j'ai continué à faire pareil :
ils ont accès au canapé, au lit, ont des friandises pour le plaisir reçoivent des caresses quand ils en demandent et comme les autres savent ne pas insister quand ce n'est pas le moment. 
mon chapeau chien Mac est souvent perché pour venir poser sa tête sur ma tête. Tous mes chiens passent avant moi dans les escaliers : et oui que voulez vous on a eu un décès dans les escaliers après une chute toute bête alors c'est une précaution (en plus les escaliers et moi sont bons amis).
ils passent la porte pour aller dans le jardin avant moi pour les mêmes motifs. Pour aller dans la rue, ils sortent un par un en laisse au pied pour la sécurité de tous. 
Bref depuis 1978 : ma famille et moi même avons été dominées ? non, tous nos chiens ont été éduqués c'est tout. 

éducateur canin comportementaliste : le duo idéal pour éduquer votre chien

15/09/2025

éducateur canin comportementaliste : le duo idéal pour éduquer votre chien

Pourquoi choisir un éducateur canin et comportementaliste ?

Quand on cherche un éducateur canin, on regarde souvent :

  • Le premier éducateur qui apparaît → "il est en tête, donc il doit être bon"
  • Le nombre d’avis → plus il y en a, plus ça semble fiable ⭐
  • L’apparence du site ou du profil → un site soigné inspire confiance

Ces critères sont naturels, mais ils ne reflètent pas toujours la compétence réelle. Un éducateur débutant peut parfois apparaître avant un professionnel expérimenté.

Les bénéfices pour votre chien

  • Compréhension des comportements : Chaque chien est unique. Le comportementaliste identifie les causes des comportements indésirables et adapte les méthodes d’éducation pour éviter stress et incompréhension.
  • Éducation plus efficace : En combinant éducation et analyse comportementale, les apprentissages deviennent plus rapides et durables. Le chien comprend mieux ce qu’on attend de lui et adopte les bons réflexes.
  • Prévention des problèmes futurs : Un suivi comportementaliste permet d’anticiper les comportements problématiques avant qu’ils ne s’installent, réduisant les risques d’agressivité, d’anxiété ou de destruction.

Les bénéfices pour le maître

  • Moins de stress et de frustration : Savoir que l’éducation de votre chien est adaptée à son caractère et à ses besoins rend le quotidien plus serein et renforce la relation maître-chien.
  • Conseils personnalisés : Chaque chien et chaque situation sont différents. L’éducateur comportementaliste fournit des conseils adaptés à votre contexte, votre environnement et votre style de vie.

Comment choisir le bon professionnel ?

Privilégiez un éducateur expérimenté et comportementaliste. Les propriétaires paient pour une prestation d’éducateur, mais bénéficier d’un professionnel compétent garantit un apprentissage personnalisé, prévient les frustrations et résout les problèmes avant qu’ils n’apparaissent.

Conclusion

Faire appel à un éducateur canin qui est aussi comportementaliste, c’est offrir à votre chien une éducation respectueuse et efficace, tout en renforçant la relation et la confiance entre vous.

© Karine Bigot (forestier) éducateur canin comportementaliste. Siret 799 341 573 00019 – Interventions à Persan, Val-d’Oise (95) & Oise (60) – Tous droits réservés.